Durante i sedici mesi che trascorse in Egitto, tra l'agosto del 1828 e il novembre del 1829, Champollion riuscì a raccogliere circa cento pezzi d'arte antica. In una lettera egli fa il bilancio della spedizione: "C'était un devoir pour moi de m'efforcer d'enrichir la division égyptienne du Musée royal... Je n'ai rien épargné pour atteindre ce but; tout ce que j'ai pu économiser sur les fonds que la maison du roi et divers ministères avaient bien voulu m'accorder puor mon voyage a été employé à des fouilles et à des acquisitions de monuments égyptiens de toute espèce, destinés au musée Charles X". Tra i monumenti portati in Europa da Champollion, il più bello è sicuramente la statuetta di bronzo della divina adoratrice Karomama che lui stesso descrive così: "J'apporte au Louvre le plus beau bronze qui ait encore été découvert en Egypte... Je suis sûr que vous embrasserez la princesse sur les deux joues...". Vanno inoltre segnalati il bassorilievo raffigurante il re Seti I e la dea Hathor, esposto nella galleria Henri IV, e il sarcofago di Téôs, "un sarcophage en basalt vert, couvert de sculptures d'une admirable finesse d'exécution et du plus haut intérêt mythologique...", oggi nella cripta di Osiris al Louvre. Champollion portò con sé anche un'enorme quantità di disegni e annotazioni interessanti: "J'ai ainsi amassé du travail pour une vie entiere". Tutte le sue carte furono acquistate dallo stato francese alla sua morte.